HOF003: Rivaux Lay

Rivaux Lay est né à Phnom Penh, au Cambodge. Il était le fils d'une famille de la classe moyenne qui possédait plusieurs entreprises. Au milieu des années 1970, lorsque les Khmers rouges ont occupé le pays, il a supposé que la guerre civile prendrait fin. Malheureusement, ses espoirs ont été anéantis lorsque les communistes ont commencé à imposer des restrictions à la vie quotidienne de la population cambodgienne.

Après que sa famille ait été expulsée de Phnom Penh, il a été forcé à travailler des jours de seize heures et a souvent été maltraité. Il était également limité à un régime d'une cuillerée à thé de riz par jour. En 1977, il s'est retrouvé dans la province de KamPong Thom, à l'est du lac Tonlé Sap au Cambodge. Durant son séjour dans cette province, il a été accusé d'être un dissident chinois et a fait l'objet de deux tentatives d'exécution.

Rivaux Lay a quitté le Cambodge et a passé plusieurs mois dans des camps de réfugiés en Thaïlande. Le premier, en 1979, était le camp de Kao-I-Dang où il est resté la majeure partie de cette année. Le second, en 1980 et 1981, était le camp d’Aranya Prathet. Là-bas, il a amélioré ses compétences linguistiques en anglais et a travaillé auprès de l'Église catholique pour fournir des services d'interprétation. Il a ensuite été envoyé au camp de Surin à la fin de 1981. Il y travaillait comme infirmier et fournissait des services de soins de santé aux réfugiés. Il a finalement déménagé au camp de Chonbury en 1982, où il a travaillé pour une agence non gouvernementale américaine qui préparait les gens à leur migration aux États-Unis.

Depuis son arrivée au Canada, il a travaillé en tant que travailleur communautaire auprès du centre de santé et de la communauté Somerset West et en tant qu'agent de liaison multiculturel avec l’agence «Ottawa Immigrant Services Organization» afin de soutenir les immigrants cambodgiens. Il a également fondé Soma Selepak, une troupe de danse cambodgienne traditionnelle à Ottawa.

Note aux chercheurs

Un formulaire de consentement a été signé par chacune des personnes interviewées dont les vidéos sont publiées ici sur le site web. Elles ont toutes consenti à rendre la vidéo accessible au public et ont autorisé l'utilisation du contenu de leurs vidéos par les chercheurs du projet Hearts of Freedom. Le consentement n'est pas disponible pour les chercheurs externes pour citer ou publier à partir de ces vidéos. Les chercheurs intéressés par le sujet ont la possibilité de visionner un film documentaire, Passage to Freedom, qui a été réalisé et est disponible auprès d'un distributeur https://www.mcintyre.ca/ Les chercheurs du projet sont en train de terminer un livre complet basé sur les entretiens. Une fois ce livre disponible, les chercheurs auront l'occasion de l'examiner et de s'y référer à des fins de recherche.